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© Direction de la Communication - Manuel Vitali

Tous les deux ans, le Grand Prix historique de Monaco permet aux passionnés de sport automobile de revoir les voitures qui ont fait la légende du circuit urbain monégasque.

C’est le rendez-vous incontournable des passionnés de sport automobile et d’un certain art de vivre. Créé en 1997, pour célébrer les 700 ans de règne de la dynastie Grimaldi, le Grand Prix historique de Monaco est une compétition qui permet de voir des voitures anciennes s’affronter sur le tracé du circuit monégasque, enchaîner des virages serrés sur une piste étroite en pleine ville et faire vrombir leur moteur à pleine puissance.

« Il y a une vraie ferveur autour des voitures anciennes !»
 Lire l'interview de Géry Mestre

Grâce à ce Grand Prix atypique, organisé tous les deux ans par l’Automobile Club de Monaco,  50 ans de course automobile se succèdent.

240 vieilles cylindrées (F1, F2 et autres monoplaces de compétition), qui viennent des quatre coins du monde, s’alignent par catégories d’âge, de l’avant-guerre jusqu’à une période plus contemporaine (années 80).

© Direction de la Communication - Michael Alesi
© Direction de la Communication - Michael Alesi

Grand-messe de l’automobile ancienne, le Grand Prix historique donne aussi parfois l’occasion d’observer des légendes de la Formule 1 telles Alain Prost, Jacky Ickx ou Mika Hakkinen reprendre du service et conduire les voiture des icones du passé.

Exemple : lors d’une édition, Eddie Irvine s’est mis au volant d’un bolide de James Hunt. Josh Hill, petit-fils du quintuple vainqueur du Grand Prix de Monaco, a roulé avec la Lotus que pilotait son grand-père lors de sa victoire en 1968.

« J’aime toujours autant piloter à Monaco. »

Alain Prost, quadruple champion du monde et vainqueur du Grand Prix de Monaco.

© Direction de la Communication - Manuel Vitali

L’édition 2020 a  été reportée à 2021, en raison de la crise du coronavirus. La Principauté de Monaco a organisé exceptionnellement trois Grand prix automobiles en 2021 et en 2022: le Grand Prix historique, le E-Prix de Formule E, et le 78e Grand Prix de F1. « Organiser trois épreuves en l’espace d’un seul mois, c’est une grande première », a commenté Christian Tornatore, Commissaire Général de l’Automobile Club de Monaco. Un défi logistique.

Interview

« Il y a une vraie ferveur autour des voitures anciennes !»

Géry Mestre, président de la commission des voitures de collection de l’Automobile Club de Monaco, explique pourquoi le Grand Prix historique de Monaco attire tant de monde, dont certaines stars de la Formule 1…

Le Grand Prix historique de Monaco est l’occasion de voir de vieux bolides… Est-ce uniquement un rendez-vous pour les nostalgiques ?

Il y a une vraie ferveur autour des voitures anciennes. Le public du Grand Prix historique, qui s’est rajeuni et féminisé, est attiré par le spectacle qu’offre cette manifestation : un plateau de voitures extraordinaires, originales, vrombissantes… Au volant, ce sont des semi-professionnels, des collectionneurs avisés qui disposent d’un staff d’ingénieurs et de mécaniciens. Pour piloter ces bolides, il faut être extrêmement concentré. D’ailleurs, certains anciens pilotes de Formule 1 comme Mika Häkkinen, champion du monde en 1998 et 1999, ou cette année Jean Alesi et René Arnoux ont tenté l’expérience. Ils viennent pour gagner, et non pour faire de la figuration. Ils ont le mors aux dents, ça leur fait très plaisir de venir courir sur le circuit de Monaco !

En voyant les modèles au confort parfois rudimentaire des années 30, on a peine à imaginer ce qu’ils exigeaient pour les pilotes. Quelles étaient les principales difficultés pour eux ?

Effectivement, à cette époque d’avant-guerre, les voitures ne disposaient pas d’arceau ou de ceintures de sécurité… Et les pilotes conduisaient à toute vitesse, jusqu’à 200 km/h !  La conduite était très physique. Le sport automobile reste dangereux, mais aujourd’hui, les revêtements sont meilleurs et les freins plus efficaces que dans le passé.

En 2021 c’est la première fois que seront organisés la même année le GP, le GP historique et le e-prix à Monaco. Le circuit demande-t-il des adaptations d’une course à l’autre ?

Le circuit est le même pour le Grand Prix de Formule 1 et le Grand Prix historique, avec un tracé quasi-identique depuis 1929. Il diffère juste pour le e-Prix. Nous bénéficions donc des mêmes installations de la F1, du service médical, du savoir des commissaires de courses de l’ACM et de la FIA. Cette année, c’est surtout la crise du Covid qui  a impacté l’organisation.  Beaucoup de concurrents inscrits anglais, américains ou japonais n’ont pas pu venir. Certains avaient les larmes aux yeux de ne pas pouvoir courir à Monaco… Au final, il y a une centaine d’engagés au Grand Prix historique sur 7 séries (avant-guerre et de 1952 à 1980). Ferrari est mis à l’honneur avec une douzaine d’automobiles, car on fête cette année le soixante-dixième anniversaire de la première victoire de Ferrari en Formule 1. En 1951, Ferrari connaissait en effet sa première pole position et sa première victoire en tant que constructeur et motoriste, ainsi que le premier succès  pour son pilote argentin Froilan Gonzales au Grand Prix de Bretagne. Nous avons activé notre réseau Ferrari et beaucoup de propriétaires ont répondu présent !

En savoir plus
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