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© Institut Océanographique

Depuis plus de cent ans, de nombreux organismes internationaux ont établi leur siège à Monaco. Passage en revue.

L’engagement international de la Principauté remonte au début du XXe siècle, lorsque le Prince Albert Ier créa à Monaco, en 1903, l’Institut international de la paix, lointaine préfiguration de l’Organisation des Nations-Unies, et participa à la création d’Interpol.

Sous son impulsion, deux institutions internationales liées à l’océan établirent ensuite leur siège à Monaco.  Créée en 1919 pour promouvoir la recherche internationale en mer Méditerranée et en mer Noire, la Commission internationale pour l’exploration scientifique de la Méditerranée (CIESM) est l’une des toutes premières organisations internationales consacrées aux enjeux maritimes. Aujourd’hui présidée par le Prince Albert II, elle regroupe 23 États membres.

Albert Ier, « Prince savant » fut également à l’initiative de la création, en 1921, du Bureau Hydrographique International, organe principal de la future Organisation hydrographique internationale, qui sera fondée en 1967 à Monaco.  Basée en Principauté, l’OHI a pour mission principale de favoriser l’étude hydrographique et la cartographie des mers, des océans et des eaux navigables du monde.

Comme son aïeul, le Prince Rainier III a souhaité que Monaco joue un rôle international important. En réponse aux essais nucléaires organisés après la Seconde Guerre mondiale, il accueillit en 1959 à Monaco la première conférence scientifique mondiale sur le stockage définitif des déchets radioactifs sur terre et en mer.

© Direction de la Communication - Michael Alesi

Deux ans plus tard, avec l’appui du gouvernement monégasque, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) établit en Principauté le Laboratoire international de radioactivité, destiné à  promouvoir l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques pour la protection de l’environnement marin. Ce laboratoire abrite aujourd’hui le Centre international de coordination sur l’acidification des Océans et mesure l’impact du changement climatique sur l’environnement.

Le Prince Rainier contribua aussi à l’élaboration des premiers dispositifs internationaux de protection du monde marin, aujourd’hui appelés aires marines protégées. Ce fut le cas notamment avec la mise en place une zone pilote entre Saint-Raphaël et Gênes (élargie à Marseille-La Spezia), véritable laboratoire d’idées en matière de protection de l’environnement.

En 1976, Monaco signa ainsi l’Accord RAMOGE (pour Saint Raphaël, Monaco et Gênes), avec la France et l’Italie.  Le secrétariat permanent de la Commission RAMOGE est toujours assuré aujourd’hui par les services du gouvernement monégasque.

Trente ans plus tard, le Prince Rainier III impulsa également à un autre accord majeur en Méditerranée, pour la protection des cétacés : l’Accord Pelagos. Signé en 1999, ce traité a permis la création d’un sanctuaire pour les mammifères marins dans un espace maritime de 87 500 km².

© Journal de Monaco, 20 juin 1975
© F. Bassemayousse - WWF France

À l’initiative du Prince Albert II, le secrétariat permanent de l’Accord Pelagos a été installé en Principauté en 2017.

Le secrétariat permanent de l’Accord sur la conservation des cétacés de la mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente (ACCOBAMS), entré en vigueur le 1er juin 2001, est également établi à Monaco. Il couvre toutes les eaux maritimes de la mer Noire, de la Méditerranée et de la zone Atlantique adjacente située à l’ouest du détroit de Gibraltar.

Enfin sous le règne du Prince Albert II a été créée en 2015 l’Association pour le financement durable des Aires marines protégées de Méditerranée à l’initiative de la Principauté de Monaco, de la France, de la Tunisie et de la Fondation Prince Albert II de Monaco.

Cette association de droit monégasque a depuis été rejointe par le Maroc, l’Albanie et quatre organisations régionales. À travers sa fondation, le Prince Albert II s’est également investi dans la création de l’Association monégasque sur l’acidification des océans (AMAO) en 2013. L’AMAO fait partie de la Plateforme Océan & Climat.

© DR
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