• fr
  • en

Monaco, qui participe aux Jeux Olympiques depuis 1920, a accueilli les premières « olympiades féminines ». Mais les liens de la Principauté avec l’olympisme vont bien au-delà…

La première participation de Monaco aux JO d’été (en athlétisme et en gymnastique) remonte à 1920, quand elle ne date que de 1984 pour les  JO d’hiver. A ce jour, Monaco a remporté une seule médaille aux Jeux olympiques… en architecture !

C’est en effet l’architecte Julien Médecin qui reçut en 1924 une médaille de bronze pour sa conception du Stade de Monte-Carlo à Fontvieille, avec une piste cyclable, un terrain de rugby et de football et un bassin nautique. À l’époque, sur l’initiative du baron de Coubertin, et comme « au temps de la splendeur d’Olympie, les lettres et les arts harmonieusement combinés avec le sport assuraient la grandeur des Jeux Olympiques ». Ce « Pentathlon des Muses » (architecture, littérature, musique, peinture et sculpture) a cessé en 1948. Et les médailles d’art ne sont pas incluses dans le décompte officiel des JO…

Dans le domaine sportif, les plus belles performances monégasques ont eu lieu durant les Jeux Olympiques d’hiver. En 2022, les bobeurs Rudy Rinaldi et Boris Vain ont décroché une belle 6ème place, tandis que le skieur Arnaud Alessandria a terminé à la 13e place en combiné alpin.

Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, la délégation monégasque mise sur ses six athlètes sélectionnés et alignés dans cinq disciplines : Marie-Charlotte Gastaud (athlétisme, 100 mètres), Quentin Antognelli (aviron, skiff), Lisa Pou (natation marathon, 10 kilomètres), Xiaoxin Yang (tennis de table), Théo Druenne (natation, 800 mètres nage libre) et Marvin Gadeau (judo). « Je sais le travail et la passion qu’il a fallu à chacune et à chacun d’entre vous pour parvenir à ce haut niveau de performance. Tout au long des journées de compétition, nous serons à vos côtés pour vous soutenir», leur a dit le Prince Albert II, président du Comité olympique monégasque (COM). Les nageurs Lisa Pou et Théo Druenne sont les portedrapeau de la délégation monégasque à Paris 2024. 

Historiquement, Monaco a accueilli les premières « olympiades » féminines entre 1921 et 1923, préfiguration de l’accès des femmes aux Jeux Olympiques. Les participantes à ces « Olympiades de la grâce » viennent d’Angleterre, de France, d’Italie ou encore de Suisse dès la première édition. Elles s’affrontent dans les compétitions d’athlétisme, de basket puis de natation, mais aussi en danse et gymnastique rythmique. Situé en contrebas du casino de Monte-Carlo, le tir aux pigeons est alors « miraculeusement transformé en mini stade ». Aujourd’hui, la terrasse réalisée par l’artiste Vasarely porte encore le souvenir de ces compétitions féminines qui ont marqué l’histoire du sport.

La famille princière de Monaco entretient par ailleurs un lien très fort avec l’olympisme. Le Prince Albert II de Monaco a participé en tant que membre de l’équipe monégasque de bobsleigh à cinq éditions des JO: Calgary en 1988, Albertville en 1992, Lillehammer en 1994, Nagano en 1998 et Salt Lake City en 2002. La princesse Charlène a quant à elle concouru en natation aux JO de Sydney, en 2000. « Cette passion découle de notre héritage familial », a ainsi expliqué le Prince Albert II à Paris Match. Son grand-père Jack Kelly fut en effet triple champion olympique d’aviron aux JO de 1920 et 1924, et son oncle John Jr fut médaille de bronze en aviron à Melbourne en 1956. Depuis 1986, le Prince Albert de Monaco est membre du CIO, comme le furent avant lui son père Rainier III et son grand-père, Pierre de Polignac.

Avant les Jeux Olympiques de Paris 2024, la Principauté de Monaco a été l’une des étapes du parcours de la flamme olympique. Il s’agit du second passage de la Flamme à Monaco depuis 1968, à l’époque pour les Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble. Six sportifs se sont relayés depuis le Port Hercule: le champion de Formule 1, Charles Leclerc, la skieuse Alexandra Coletti, la pongiste Xiaoxin Yang et le pilote de bobsleigh, Rudy Rinaldi, qui a remis la flamme au couple princier place du Palais.

Le Prince Albert II a porté, pour la première fois, la flamme olympique en 1996 à l’occasion des Jeux Olympiques d’été d’Atlanta aux États-Unis, puis à neuf autres reprises, tant lors d’éditions des Jeux d’été que des Jeux d’hiver.

En juin 2024, Monaco a abrité le tournoi de repêchage de rugby à sept pour Paris 2024. La Chine pour les femmes et l’Afrique du Sud pour les hommes ont décroché leur sésame pour les Jeux olympiques. Le Stade Louis II avait déjà accueilli les épreuves finales de qualification avant les Jeux olympiques de Rio 2016 et de Tokyo 2020.

Au-delà des Jeux Olympiques, la Principauté participe à des compétitions internationales telles que les Jeux Méditerranéens, les jeux des Petits Etats et les Jeux de la Francophonie. terre de sport, elle accueille depuis plus d’un siècle les plus grands événements sportifs :  Rolex Masters Tennis Monte-Carlo, Grand Prix de Formule 1, e-prix, Rallye Monte-Carlo, meeting Herculis

En savoir plus : https://www.comite-olympique.mc/

Economie, Sport
Sport et business ont rendez-vous à Monaco
Lire la suite
Culture, International, Sport
Monaco et son Grand Prix en version miniature
Lire la suite
Sport
Monaco, terre d’olympisme
Lire la suite
Culture, Sport
L’Académie Princesse Grace, ou les petits rats de Monaco
Lire la suite
Sport
Grand Prix de Monaco, 90 ans de légendes
Lire la suite
Lifestyle, Sport, Tech
ESport : Monaco dans le game !
Lire la suite
Sport
Le Pàijeda, l’art martial 100 % monégasque
Lire la suite
Sport
Le Comité olympique monégasque, incarnation de l’olympisme à Monaco
Lire la suite
Sport
The Monegasque Olympic Committee, the embodiment of the Olympic spirit in Monaco
Lire la suite