Venturi espère également participer au programme d’explorations habitées sur la Lune puis sur Mars baptisé Missions Artemis. « Le cahier des charges de l’agence spatiale américaine impose une multitude de défis. FLEX devra être fiable sur le très long-terme, soutenir des températures comprises entre -90°C et -230°C, résister aux radiations ou bien encore pouvoir opérer deux semaines dans l’obscurité du pôle Sud de la Lune », précise l’entrepreneur monégasque.
Flex, dont une copie a été présente au Prince Albert, devra à la fois «pouvoir se déplacer de manière semi-autonome, être piloté par les astronautes à bord, être piloté depuis la future station en orbite lunaire, mais aussi depuis la Terre. » « L’objectif est de bâtir des structures sur la Lune, à l’intérieur desquelles il sera possible de construire les engins permettant de décoller pour Mars», indique Gildo Pastor, qui va proposer à plus court terme ses services à l’ESA « pour construire un véhicule européen capable d’explorer la Lune. »