Premier chapitre d’un cycle d’événements culturels, l’exposition Grace #1 propose un regard nouveau sur une personnalité qui, au-delà de son image d’héroïne mythique d’Hitchcock et de princesse, incarne une modernité et une élégance toujours actuelles.
Conçue principalement à partir des collections et du fonds d’archives du Palais, Grace #1 a vocation à « faire émerger l’être sensible et la femme remarquablement brillante mais aussi forte, courageuse et éprise de liberté, derrière la déesse des studios de la MGM », explique Natalia Mlodzikowska, chargée des expositions au Palais princier et commissaire de l’exposition. L’expérience est à la fois intime et universelle. « Dans un espace feutré proche du boudoir, on peut découvrir des portraits de divers formats qui révèlent une Grace moins conventionnelle, plus spontanée, merveilleusement vivante et souriante à différents moments de sa vie.» Notamment un portrait iconique de la jeune femme sur les plages de Montego Bay en Jamaïque, signé par le photographe Howell Conant en 1955.
Car le parcours scénographique s’articule autour de quatre thèmes: la jeune femme au naturel, la femme du quotidien, la mère attentive et enfin la photographe et cinéaste amatrice. On la voit ainsi caméra à la main photographier ou filmer ses enfants et son époux, soucieuse de préserver le temps qui passe et, peut-être, un peu nostalgique de l’époque des tournages de cinéma…
Grace#1 dévoile de nombreux objets personnels. « Broches, boucles d’oreilles, bracelets et colliers à motifs floraux ou animaliers mettent à l’honneur la nature qu’elle affectionnait tant, rappelant les journées d’insouciance dans le domaine de Roc Agel où elle allait se ressourcer avec le Prince en famille, avec ses animaux de compagnie, à l’abri des regards indiscrets et des paparazzi. »
L’exposition montre la résonance contemporaine de Grace Kelly. «Son style et son aura n’appartiennent pas au passé : ils continuent d’inspirer la mode, la photographie et le design aujourd’hui. » Car Grace Kelly demeure un symbole au-delà des frontières. Elle incarne à la fois l’élégance, l’indépendance et une certaine idée du rêve américain devenu européen. Grace #1 se veut aussi un prélude : « C’est une première exposition qui en appelle d’autres », précise Natalia Mlodzikowska.
