Placé sous le Haut-Patronage du Prince Albert II et du Comité International Olympique, cet événement est avant tout une compétition internationale ayant pour but de récompenser les meilleures vidéos sportives de l’année écoulée, au cours d’une Cérémonie gratuite et ouverte au public.
De nombreux champions olympiques et célébrités sportives participent chaque année à la Remise de Prix récompensant les vainqueurs.
Lors de l’édition 2024, Sportel a mis à l’honneur le joueur le plus titré de l’histoire du handball mondial avec un total de 17 médailles internationales: Nikola Karabatic. Au regard de son palmarès exceptionnel il s’est vu décerner le Prix de La Légende du Sport.
En marge de conférences destinées aux professionnels, les Sportel Awards sont aussi l’occasion pour les fans de sport de vivre des moments privilégiés avec des personnalités sportives de renom.
De nombreux événements publics gratuits sont en effet organisés en Principauté à cette occasion : rencontres exclusives, séances de dédicaces, projections en avant-première… Un moyen convivial de mettre à l’honneur le sport, ses champions et les valeurs qu’ils portent. Ce rendez-vous de la communauté du sport business s’exporte aussi aux Etats-Unis.
Les professionnels ne se trompent pas. En trois jours, nous leur offrons l’opportunité de rencontrer les principaux acteurs des médias sportifs internationaux mais également du secteur des nouvelles technologies.
Laurent Puons, Vice-Président Délégué de Sportel
Depuis sa création en 1990, SPORTEL Monaco balaie les tendances du sport et du marketing. Laurent Puons, vice-président délégué de Monaco Mediax, revient sur les évolutions majeures de ce salon international.
Depuis 1990, l’événement n’a cessé de grandir et s’est affirmé comme un acteur majeur dans les enjeux qui lient le monde médiatique avec celui du sport : le marché, qui ne comptait que 15 stands au début, en accueille plus de 200 aujourd’hui. L’évolution majeure la plus récente a été le développement de SPORTEL Awards comme manifestation à part entière, avec séances de dédicaces, rencontres avec les fans, projections. En 2020, nous avons co-organisé avec Webedia et Monaco Esports Federation la finale de la Ligue Française de League of Legends : ce fut un immense succès, avec notamment des audiences record sur Twitch, et nous avons renouvelé l’expérience en 2021 ! SPORTEL s’ouvre également au virtuel avec les SPORTEL + Etalks, une série de webinars…
La pandémie a totalement bouleversé l’industrie du sport, qui a été directement touchée puisque pratiquement tous les événements sportifs ont été annulés ou reportés. De nouveaux écosystèmes ont su profiter de ce contexte. C’est le cas de l’e-sport et des paris sportifs en ligne, qui ont collaboré avec les secteurs « traditionnels » pour trouver de nouvelles opportunités. De plus, les technologies immersives se sont également beaucoup développées pour offrir un éventail d’expériences interactives en direct aux téléspectateurs.
L’objectif aujourd’hui est de créer de nouveaux business models pour élargir son public, notamment au sein de cette nouvelle génération de fans, et de s’adapter à la façon dont ils consomment le sport. En tant qu’organisateur d’événement, nous mettons un point d’honneur à toujours couvrir les sports traditionnels et à développer activement ces secteurs prometteurs.
Le digital est de plus en plus présent sur le marché de la diffusion des sports traditionnels en direct. Les usages ont changé : l’expérience de visionnage est passée du linéaire, avec la télévision, aux multiplateformes et multi-écrans, pour visionner n’importe où, à n’importe quel moment. Par ailleurs, le rôle des plateformes numériques est devenu de plus en plus important, notamment en France, pour les compétitions qui ne sont pas retransmises à la télévision. Elles commencent d’ailleurs à adopter une stratégie d’acquisition de droits sportifs. Elles proposent également des offres de divertissement complètes, avec des abonnements à des prix très avantageux et des expériences de plus en plus interactives et à forte valeur ajoutée. Les chaines payantes et gratuites doivent se remettre en question !
Pour limiter les risques et toucher de nouveaux publics, les détenteurs de droits vont devoir adapter leurs stratégies pour « partager », c’est-à-dire couper et vendre les droits aux diffuseurs de télévision payante et gratuite et, bien sûr, aux plateformes OTT et aux services de streaming D2C.
