Depuis le Prince Albert Ier, qui fut l’un des fondateurs de l’océanographie moderne et construisit le Musée océanographique de Monaco, la Principauté se tient aux côtés de tous ceux qui cherchent à connaître et protéger les océans.
Cet engagement est aujourd’hui porté par la voix du Prince Albert II, qui depuis sa jeunesse, et plus encore depuis le début de son règne, a fait de la préservation de l’environnement, notamment marin, une priorité.
C’est d’ailleurs à son initiative que sa Fondation et son Gouvernement ont saisi le GIEC en février 2015, lors de sa 41ème session, pour lui demander de produire un Rapport Spécial sur l’Océan.
Cette démarche faisait suite à plusieurs initiatives auxquelles la Fondation Prince Albert II de Monaco et le Gouvernement princier s’étaient associés, notamment la Plateforme Océan et Climat.
Réunissant près de 70 acteurs internationaux du monde scientifique, de la société civile et du secteur économique, cette plateforme avait lancé « L’Appel de l’océan pour le climat », engageant les États à placer l’océan au cœur des enjeux climatiques.
Lors de la COP 21, en 2015 à Paris, Monaco et le Chili avaient par ailleurs créé « Because the Ocean », une initiative appelant notamment le GIEC à produire un Rapport Spécial sur l’Océan, la manière dont il est affecté par le changement climatique et la manière dont il peut contribuer à l’atténuer.
L’intégration à ce projet des enjeux liés à la fonte de la cryosphère – le monde des glaces et des pôles – permet d’éclairer les questions posées par l’élévation du niveau de la mer.
En avril 2016, le GIEC a accepté de produire ce Rapport Spécial sur l’Océan et la cryosphère dans le cadre de son 6ème cycle d’évaluation. Lancé en 2016 à Monaco, ce travail a été rendu public en Principauté le 25 septembre 2019.
